Berlin, 2 mai 1945. Le drapeau soviétique flotte sur les ruines du Reichstag. Cette image de Evgueni Khaldei, figure majeure du photojournalisme soviétique, a fait le tour du monde.
À travers douze visages, la mémoire surgit de l’obscurité : dans une salle sombre, les portraits de Lucie Aubrac, Geneviève de Gaulle, Guy de Rothschild ou encore Simone Veil, sont présentés sur des stèles et rétro-éclairés.
Le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme entretient depuis sa création une relation privilégiée avec l’œuvre de Didier Ben Loulou. Le projet de lui commander un travail photographique sur le monde juif français est né de cette proximité.
De 1914 à 1918, les Juifs de France se mobilisent pour la défense de leur patrie. Sur les 180 000 citoyens français israélites, 36 000, dont près de 14 000 venus d'Algérie, combattront sur le front.
Entre 1992 et 2004, Marc Sagnol s'est rendu à plusieurs reprises à Drogobytch, en Ukraine (Drohobycz à l'époque polonaise) sur les traces de Bruno Schulz.
Bruno Schulz est né en 1892 à Drohobycz, en Galicie orientale. Cette ville de province, « étrange, perdue, essayant d’être à elle seule un monde », écartelée au gré de l’histoire entre Empire austro-hongrois, Pologne, Allemagne, Union soviétique.
L'École de Paris, étape essentielle du parcours du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, est un mouvement historique qui réunit sur la scène parisienne, dès le tournant du siècle, des artistes de toutes nationalités, dont beaucoup étaient juifs.