Un engagement par l’action

Séance d'une heure

Muriel Haïm a grandi à Paris dans une famille originaire de Salonique, de Smyrne et d’Alsace.
Dès la fin des années 1960, elle fréquente l’Hachomer Hatzaïr (« La Jeune Garde », mouvement de jeunes sionistes de gauche) et séjourne tous les étés au kibboutz.
En 1979, elle fonde, avec Henri Cohen-Solal, le jardin d’enfants Ganénou, première école juive laïque. Entretemps, devenue médecin, elle s’installe à Garges-lès-Gonesse. En 1981, elle met en place en Israël, avec quatre autres immigrants français, un Bait Haam, un lieu pour accueillir les adolescents prédélinquants après l’école.
À son retour en France, cinq ans plus tard, elle s’oriente vers l’industrie pharmaceutique, ce qui va l’amener à passer quelques années à New York. En 2005, elle retrouve Jean-Jacques Rein, cardiologue à l’hôpital Hadassah, à Jérusalem, qui manque de financements pour opérer des enfants palestiniens souffrant de malformations cardiaques. Elle crée alors « Un cœur pour la paix », trouve des fonds pour Hadassah, mais aussi pour former du personnel palestinien et ouvrir un centre à Ramallah.