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Légende

Pierrette Bloch
Sans titre, 2006
©Pierrette Bloch

Pierrette Bloch Prix Maratier 2005

Du 24 octobre au 3 décembre 2006

J’aime les outils qui font des lignes. Je les connais, je les fréquente, les lignes, sans conclusion, sans fin, leurs retours, leurs accidents, leur apparente vitesse, leur durée tenace, leur persistance, leur urgence.” (“Ligne”, 10 mai 2002)

Pierrette Bloch, née à Paris en 1928, développe, depuis les années cinquante, une oeuvre rigoureuse, obstinée et silencieuse.

Elle travaille deux matériaux : l’encre de Chine, qu’elle dépose par petites touches de pinceau, en points répétitifs et aléatoires, sur de longues bandes horizontales constituées de morceaux de papier assemblés, créant ainsi des sortes de portées musicales, avec leurs silences, leurs reprises, ce qu’elle appelle “un lieu d’incertitude” ; le fil de crin, qu’elle tresse aussi, dans cette même horizontalité, en lignes serrées, lâches ou accidentées. Elle récuse pourtant tout rapprochement avec l’écriture : “... on finit toujours par me parler des rapports de ce que je fais avec l’écriture. Alors d’un coup, direct, je dis : il n’y en a pas. (Mais, dans le fond, je doute !!!) Et je répète sans réfléchir : non, il n’y a pas de rapport entre mon écriture et ce que je fais. ( Je verrai demain.)”

La Fondation Pro-MAHJ a attribué le prix Maratier 2005 à Pierrette Bloch pour l’ensemble de son oeuvre.

Cette fondation – héritière de la Fondation Kikoïne et créée à l’instigation de Claire Maratier, fille de l’artiste, sous l’égide de la Fondation du Judaïsme français – a pour vocation de soutenir l’action et les activités du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Désireuse de rappeler l’intérêt pour les peintres de son temps qu’Amédé Maratier partageait avec son épouse, Claire, elle décerne tous les deux ans le prix Maratier et organise une exposition de l’artiste primé dans la salle Kikoïne du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme.

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