L’empereur Henri VII de Luxembourg remet un privilège aux juifs, vers 1340 Cologne, Landeshauptarchiv
Par Ryvon Krygier, rabbin de la communauté massorti de Paris, Adath Shalom, et le père Rafic Nahra, professeur à la faculté Notre-Dame et enseignant à l’École cathédrale
Au cœur du discours paulinien se trouve la contestation de la Loi, et donc du judaïsme, comme voie de salut. Les rabbins ont vu alors le christianisme comme une déviance fondée sur une foi étrangère, tandis que les héritiers de Paul critiquaient l’aveuglement d’Israël. Quelle est la nature de cet antagonisme ? Les relectures modernes, fruit du dialogue interreligieux, offrent-elles des perspectives de dépassement ? Programme conçu par Laurence Sigal, directrice du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme, en concertation avec le Collège des Bernardins, l’EHESS (École des hautes études en sciences sociales) et l’IESR (Institut européen en sciences des religions). Remerciements à Maurice Kriegel.