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Children of the Sun

Mémoire familiale 3

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Les Recettes de Minna, Terezín 1944 d’Anne Georget - Réfugié provenant d’Allemagne, apatride d’origine polonaise de Robert Bober - mes parents et moi de Virginie Linhart - Children of the Sun de Ran Tal...

Dimanche 18 janvier 2009
14 h 30 Les Recettes de Minna, Terezín 1944 d’Anne Georget France, 2007, 47 minutes
Un livre de recettes écrit à la main, couvert de papier kraft et tenu par une simple ficelle, voilà ce que reçoit Anny Stern dans les années 1970 à New York. À l’intérieur, des photos, des poèmes et un carnet oùMinna, sa mère, a griffonné, pendant sa déportation dans le camp de Terezín, ses meilleures recettes de cuisine... Minna est morte de faim en 1944 à Terezín. David Stern, son petit-fils chéri, raconte dans ce film la destinée familiale et la transmission de ces recettes, partagées pour nourrir l’âme autant que la chair.
La projection sera suivie d’une rencontre animée par Bernard Magnier, journaliste, avec Anne Georget, réalisatrice du film, et Elsie Herberstein, dessinatrice et coauteur de l’ouvrage Les Carnets de Minna, éditions du Seuil, 2008.

16 h Réfugié provenant d’Allemagne, apatride d’origine polonaise de Robert Bober France, 1975, 88 minutes
« Je retourne en Pologne sans y être jamais allé...» Robert Bober retrouve, trente ans après, le quartier, la rue puis la boutique de son père,Wolf Leib, originaire de Radom en Pologne. Son enquête identitaire glisse progressivement vers une réflexion plus large sur le passé et l’avenir des Juifs dans l’Est de l’Europe. Le titre du film reprend la mention indiquée sur la carte d’identité de Robert Bober jusqu’à sa naturalisation à l’âge de vingt-cinq ans.
En présence du réalisateur.

18 h 68, mes parents et moi de Virginie Linhart France, 2008, 52
minutes « Je suis la fille de Robert et Nicole Linhart. L’année de ma naissance, mon père crée la première organisation maoïste française. Deux ans plus tard, il quitte l’École normale supérieure pour devenir ouvrier à la chaîne chez Citroën. Comme le recommande le Petit Livre Rouge, il devient “établi”. Si je me réfère à ma propre histoire,mai 68 n’est pas seulement l’histoire de mes parents. C’est aussi la mienne... Alors je suis partie à la recherche des autres enfants de ces parents qui voulaient faire la révolution...» (V. L.)
En présence de la réalisatrice.

19 h Children of the Sun de Ran Tal Israël, 2007, 70 minutes, vo hébreu, sous-titrée en anglais
Les enfants du premier kibboutz en Israël sont nés, au début du XXe siècle, de parents jeunes et pleins d’espoir. Ils ont été éduqués dans une société qui aspirait à remplacer la famille traditionnelle par celle de la collectivité, afin de soumettre la volonté de chaque individu au profit de l’intérêt général et d’une vie égalitaire. Ce film est un collage effectué à partir de plus de quatre-vingts films amateurs, des séquences rares qui ont été tournées entre 1930 et 1970.

Dimanche 25 janvier 2009
14 h 30
La Famille Sirota et le XXe siècle, Sirota-ke no Nijusseiki de Tomoko Fujiwara Japon, 2007, 93 minutes, vo japonais sous-titrée en français
Pourquoi une réalisatrice japonaise s’est-elle attachée à faire connaître le destin à la fois tragique et glorieux d’une famille juive d’artistes musiciens, exilée de son Ukraine natale dès la fin du XIXe siècle et disséminée à travers le monde ? La réponse est à trouver dans ce film, né de la rencontre de deux désirs : celui d’Aline Carasso de rendre hommage à ses ancêtres, et celui de Tomoko Fujiwara, cinéaste japonaise reconnue dans son pays et militante pour la paix.

16 h 30 Suzanne, Nina et les autres d’Alice Branche et de Deborah Hassoun France, 2008, 57 minutes
« J’ai toujours entendu parler de Corvol, ce village de la Nièvre où mes cousins passaient leurs vacances de juillet. Devenue monitrice moi-même, j’ai eu envie de raconter l’histoire de ce lieu. Comment le Château était-il devenu propriété du Skif, la branche jeunesse du Bund ? Qui étaient Suzanne Spilberg et Nina Blumenstein, dont les noms ornent une mystérieuse stèle ? Autant de questions et d’autres que j’ai posées, avec Alice Branche, à plusieurs générations de Corvolois, afin de restituer l’esprit de ce lieu et son héritage. La mémoire d’une famille. » (D.H.)
En présence des réalisatrices.

18 h The Hidden Child de Yehuda Yaniv Israël, 2001, 52 minutes, vo en anglais, français, hébreu, allemand, voix off anglaise
Dans The Hidden Child, Saul Friedlander, célèbre historien spécialiste de la Shoah, revient sur son enfance depuis Prague, sa ville natale, jusqu’en France, où sa famille, installée à Paris en 1939, a confié le jeune Paul à un pensionnat catholique à Montluçon en 1942. Rebaptisé Paul-Henry Marie Ferland, il découvre, l’année de sa communion solennelle, son identité juive et son histoire grâce à un père jésuite. En 1948, à seize ans, déterminé à retrouver ses racines, il ment sur son âge et embarque sur l’Altalena à destination d’Israël... Il ne reverra jamais ses parents.

19 h Les 12 Enfants du rabbin de Yaël Bitton Suisse, 2007, 95 minutes
Les 12 Enfants du rabbin, histoire d’exils et de fragmentations, trace le portrait d’une famille juive, les Bitton, depuis leur départ du Maroc vers Israël au début des années 1960. Sont-ils partis pour accomplir leurs aspirations messianiques ancestrales, ou pour participer aux promesses du sionisme ? Le film suit les douze frères et sœurs à travers trois continents et quatre langues, révélant les conséquences de l’immigration sur la famille. Leurs révélations font résonner l’écho de liens familiaux indestructibles, de mythologies collectives et personnelles, d’espoirs et de déceptions.
En présence de la réalisatrice.

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