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© Marino Sterle

Leo Castelli

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À l’occasion de la parution de Leo Castelli et les siens d’Annie Cohen-Solal, aux éditions Gallimard, dans la collection « Témoins de l’art » (2009)

Conversation avec Raphaël Sorin, éditeur et journaliste littéraire

« Je ne suis pas marchand d’art, je suis galeriste », répétait Leo Castelli. Il a régné sur l’art contemporain international plus de quarante ans, au point d’en changer les règles. Après avoir vécu dans de grandes villes d’Europe (Trieste,Vienne,Milan, Budapest, Bucarest et Paris), aux prises avec les convulsions du siècle, ce grand bourgeois dilettante rejoint les États- Unis en 1941. Il y ouvre sa propre galerie en 1957, à l’âge de cinquante ans. En quelques années, le galeriste transforme le statut de l’artiste aux États-Unis, assurant à l’art américain, pendant près de quatre décennies, une hégémonie absolue sur la scène internationale. Pourtant, derrière la personnalité d’un Castelli érudit, affable et médiatique, se cache une trajectoire familiale complexe et mystérieuse. La vie de Castelli, né à Trieste en 1907 du mariage d’Ernesto Krausz, juif hongrois, et de Bianca Castelli, juive italienne séfarade, résume à elle seule l’histoire de l’Europe centrale au début du XXe siècle.

Annie Cohen-Solal a publié la première biographie de Sartre, Sartre, 1905-1980 (Gallimard, 1985, collection « Folio essais »), traduite en seize langues. En 2000, à la suite de son expérience de conseiller culturel de l’Ambassade de France aux États-Unis (de 1989 à 1993), elle a publié « Un jour, ils auront des peintres » : l’avènement des peintres américains, Paris 1867 - New York 1948 (Gallimard, 2000).
Elle enseigne actuellement à New York.

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