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Journées du patrimoine : Christian Boltanski, Michel Nedjar, Cécile Reims… Portraits filmés par Isabelle Filleul de Brohy

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Projection continue
Dans le cadre de la Journée du Patrimone

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Légende

Isabelle Filleul de Brohy

Découvrez six artistes de la collection contemporaine du mahJ - Christian Boltanski, Michel Nedjar, Carole Benzaken, Max Wechsler, Cécile Reims, Yankel – et Claire Maratier, fondatrice de Pro mahJ et fille de Michel Kikoïne, grâce à la série « Portraits filmés », créée à l’initiative de Nathalie Hazan Brunet, conservatrice au mahJ jusqu’en 2016, réalisée par Isabelle Filleul de Brohy et produite par la fondation Pro mahJ entre 2014 et 2018.

Une immersion dans les ateliers des artistes, les voir à l’œuvre et les écouter sur leur processus de création et leurs parcours de vie.

Entrée libre – Projection en continu 


Programme

Christian Boltanski au mahJ

2018 (16 min)
Ce film a été réalisé à l’occasion de la restauration de l’œuvre de Christian Boltanski : « Les habitants de l’hôtel de Saint-Aignan en 1939 ». Dans ce témoignage, Christian Boltanski raconte la genèse de cette œuvre qu’il a réalisée au moment de la création du mahJ, en 1998.
Au musée d’art et d’histoire du Judaïsme, la Shoah est principalement évoquée par cette œuvre majeure, qui reflète une rigoureuse recherche dans les archives pour documenter l’ensemble des habitants de l’hôtel de Saint-Aignan avant la guerre. Selon le vœu de l’artiste, cette œuvre est constituée d’affichettes que le temps dégrade progressivement.

Les chantiers interdits de Michel Nedjar

2016 (28 min)
Ce film retrace le parcours de l’artiste Michel Nedjar qui nous ouvre les portes de son atelier et nous fait visiter l’exposition qui lui est consacrée au musée d’art et d’histoire du Judaïsme.
Petit-fils d’une chiffonnière des Puces, fils d’un tailleur, Michel Nedjar fabrique, dès l’enfance, des poupées de chiffons qu’il enterre. La découverte de Nuit et Brouillard d’Alain Resnais, agit sur lui comme une déflagration. Il s’identifie aux corps des victimes ; ses premières poupées, faites de tissus trouvés dans des poubelles, qu’il plonge dans l’eau, la boue, opèrent comme des rituels de renaissance.
La très importante donation qu’il fait aujourd’hui au mahJ (musée d’art et d’histoire du Judaïsme) est l’aboutissement de longues années d’échanges qui ont débuté en 2004, lors d’un colloque sur le « schmattès » (tissu de rebut), suivi, en 2005, par la commande d’un théâtre de Pourim intitulé Poupées Pourim, qui inaugura une nouvelle phase dans son œuvre. La découverte du sens profond de la fête des sorts, qui célèbre – par l’inversion, la transgression, le rire – le sauvetage des juifs d’une extermination programmée, a été déterminante et a donné naissance à une famille de poupées drôles, fragiles, carnavalesques, « réparées ».
Michel Nedjar a choisi des œuvres résumant au mieux son parcours artistique : un nombre important de dessins à l’acrylique, au pastel ; des masques ; des poupées constituées de tissus récupérés.
La présentation dans le foyer de l’auditorium du mahJ d’une partie de cette donation privilégie le versant graphique de l’œuvre. Poupées Pourim est réinstallé dans la chambre du duc, au sein du parcours permanent.
Les œuvres de Michel Nedjar sont conservées au Centre Pompidou (donation Daniel Cordier) et à la Collection de l’art brut, à Lausanne (donation Dubuffet).

Carole Benzaken, Megillah ben Adam

2015 (26 min)
L’artiste Carole Benzaken nous ouvre les portes de son atelier et nous parle de son œuvre « Megillah ben Adam », un rouleau qui reprend les quatorze premiers versets du chapitre 37 d’Ézéchiel, et qui a été exposé au musée d’art et d’histoire du Judaïsme.
Depuis ses débuts, Carole Benzaken enregistre sa vie en peinture sur un rouleau. C’est au retour d’un voyage en Pologne, où elle a été invitée à exposer, qu’elle ressent l’urgence de travailler sur la vision d’Ézéchiel dans la vallée des ossements. Elle calligraphie le texte sur un rouleau de 30 mètres de long, et, sans chercher à l’illustrer, y transpose ses propres images. Elle le déroule ici pour nous.

Max Wechsler, au-delà des signes

2014 (14 min)
Max Wechsler est né à Berlin en 1925. Max Wechsler vit et travaille à Paris, il est retourné à Berlin en 2001. Depuis cette date, il y retourne et y expose régulièrement. Son œuvre silencieuse se développe depuis 1958.
D’inspiration surréaliste à ses débuts, elle tend progressivement vers l’abstraction.
La rupture se produit en 1984, l’artiste abandonne la couleur et le pinceau.
Son matériau devient l’écrit typographique. Ses seuls outils de travail, une photocopieuse
noir et blanc, des ciseaux, de la colle, un liant. Les travaux reçoivent alors la simple qualification de « Papiers marouflés ».

Cécile Reims graveur, conversation autour d'une collection

2015 (28 min)

Les outils de Cécile Reims

2015 (3 min)

Cécile Reims est née à Paris en 1927. Parallèlement à ses gravures d’interprétation pour Hans Bellmer et Fred Deux, son compagnon, Cécile Reims développe une œuvre personnelle. Au burin et à la pointe sèche, elle fait naître des univers iconographiques, où, à travers la nature sous toutes ses formes, sous le sens caché des apparences, s’exprime son questionnement intérieur.

Souvenirs de Yankel Kikoïne, fils du peintre Michel Kikoïne

2014 (24 min)
Yankel Kikoïne, né en 1920 à la Ruche, évoque avec humour ses souvenirs d’enfants dans ce lieu devenu légendaire où résonnait la langue yiddish. Il parle de Montparnasse, de son père Michel Kikoïne (Gomel, actuelle Biélorussie, 1892 – Paris, 1968) et de ses amis, dont Soutine qui arrivait souvent affamé dans l’atelier de Kikoïne.

Souvenirs de Claire Maratier, fille du peintre Michel Kikoïne

2014 (15 min)
Claire Maratier, née en 1915 à la Ruche, évoque avec délicatesse ses souvenirs d’enfants dans ce lieu devenu légendaire où résonnait la langue yiddish. Elle parle de Montparnasse, de son père Michel Kikoïne (Gomel, actuelle Biélorussie, 1892 – Paris, 1968) et de ses amis, dont Soutine qui arrivait souvent affamé dans l’atelier de Kikoïne. Elle raconte son départ vers la Roumanie, son périple en train dans une Europe en guerre. Elle évoque aussi les voyages de son père en Israël dans les années 50. Après sa mort, Claire offrira à son père un musée en Israël.

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Emplacement

Auditorium

À travers la musique, la littérature ou le cinéma, le programme de l'Auditorium offre un prolongement des domaines abordés dans le musée et les expositions.

Publics

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