Gabriel Fauré et Reynaldo Hahn

La discrétion, la douceur, le charme qui émanent des oeuvres de Gabriel Fauré (1845-1924) n’ont pas échappé à ses contemporains – dont Proust. Tous ont reconnu en lui le primus inter pares de son temps en matière de mélodies.
Le compositeur et chanteur Reynaldo Hahn (1874-1947) est l’ami de coeur de l’écrivain. Il composa, tout comme Fauré, une centaine de mélodies, pour la plupart à la même époque.

Récital de deux contemporains de Proust, dont les univers ont accompagné l’écrivain au long de son existence.

Programmation du concert : Stéphane Goldet

PROGRAMME

Reynaldo Hahn

Chansons Grises (sur des poèmes de Paul Verlaine), extraits

Chanson d'Automne

Tous deux

L'allée sans fin

En sourdine

L'heure Exquise

Rondels, extraits

Le printemps ( Théodore de Banville)

Quand je fus pris au pavillon (Charles d'Orléans)

Les étoiles (Théodore de Banville)

Gabriel Fauré

Opus 85 (recueil de trois mélodies)

La Fleur qui va sur l'eau (Catulle Mendès)

La forêt de septembre (Catulle Mendès)

Accompagnement (Albert Samain)

Reynaldo Hahn

L'Énamourée (Théodore de Banville)

A Chloris (Théophile de Viau)

Puisque j'ai mis ma lèvre (Victor Hugo)

A nos morts ignorés (Louis Hennevé, pseudonyme de Louis Houzeau)

D'une prison (Paul Verlaine)

La Délaissée (Augustine-Malvina Blanchecotte)

Gabriel Fauré

La Bonne Chanson, op. 61 (d'après La Bonne Chanson de Paul Verlaine)

Une sainte en son auréole

Puisque l'aube grandit

La lune blanche luit dans les bois

J'allais par des chemins perfides

J'ai presque peur en vérité

Avant que tu ne t'en ailles

Donc ce sera par un clair jour d'été

N'est-ce pas ?

L'hiver a cessé

L'album « Gabriel Fauré (1845-1924), Intégrale des mélodies », par Cyrille Dubois et Tristan Raëns paraîtra en mai 2022 aux éditions Aparté.

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