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Robert Bober © DR

Carte blanche à Robert Bober

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« ...J’ai demandé à être accompagné. Par des photographies et des extraits de films, par des chansons et des lectures, et, à travers ce fil conducteur, par des amis dont certains ne sont plus là, mais que ma mémoire a su retenir... »

« C’est le plaisir et l’émotion, ces sentiments si précieux, qui m’ont d’abord envahi, lorsque le Musée d’art et d’histoire du Judaïsme m’a offert cette carte blanche. Et presque en même temps, avant même de savoir de quoi et avec qui serait composé ce moment, j’ai eu envie de le partager, comme on partage un repas, avec ceux et ce que j’aime. Alors quelque chose, avec insistance, m’a tiré en arrière, quelque chose qui n’était pas effacé et qui, me semblait-il, avait la lumière de l’innocence. C’est ce chemin que j’ai voulu refaire.Mais pas seul. J’ai demandé à être accompagné. Par des photographies et des extraits de films, par des chansons et des lectures, et, à travers ce fil conducteur, par des amis dont certains ne sont plus là, mais que ma mémoire a su retenir. D’autres, par bonheur, sont encore là, présents, qui nous tiendront compagnie : Erri De Luca, Pierre Dumayet, Denis Podalydès, Denis Cuniot, Yom... »
R.B.

Robert Bober est né le 17 novembre 1931 à Berlin. En août 1933, la famille Bober fuit le nazisme et se réfugie en France, à Paris. Robert Bober quitte l’école après le certificat d’études primaires. Il devient successivement tailleur, potier, éducateur, et assistant de François Truffaut. Réalisateur pour la télévision à partir de 1967, il est l’auteur de plus de cent films documentaires et de trois romans : Quoi de neuf sur la guerre ? (P.O.L, 1994), Berg et Beck (P.O.L, 1999) et Laissées-pour-compte (P.O.L, 2005). Il a reçu le prix A. et F. Bernheim pour les arts, les lettres et les sciences de la Fondation du Judaïsme français en janvier 2008.

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