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Boris Cyrulnik
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Boris Cyrulnik

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À l’occasion de la publication de son ouvrage Et mourir de dire, sortir de la honte (éditions Odile Jacob, 2010)

Conversation avec Jean-François Marmion, journaliste à la revue Sciences Humaines

Après avoir développé la question de la résilience, Boris Cyrulnik aborde dans son dernière ouvrage ce « théâtre intime » de la honte, honte d’être trop gâté par la vie ou trop pauvre, honte de ce qu’on a fait ou de ce qu’on n’a pas eu le courage de faire, honte qui souvent cache un secret. En passant de la biologie de la honte à sa psychologie, chez les primates, de la petite enfance à l’adolescence, en matière sexuelle ou familiale, et jusqu’à la honte des survivants de crimes de masse, Boris Cyrulnik poursuit cette interrogation : comment ne pas s’enfermer en elle comme dans un terrier ? Comment ne pas se murer dans les réactions émotionnelles multiples qu’elle engendre chez chacun de nous ? Et comment retrouver liberté et fierté sans tomber dans le piège de l’absence de honte, qui est aussi indifférence à l’autre et peut conduire au pire ?

Boris Cyrulnik est neuropsychiatre. Il est aussi directeur d’enseignement à l’université de Toulon. Il est l’auteur de nombreux ouvrages chez Odile jacob qui ont tous été d’immenses succès, notamment Un merveilleux malheur, Les Vilains Petits Canards, Parler d’amour au bord du gouffre, Autobiographie d’un épouvantail et, tout récemment Et mourir de dire, sortir de la honte.

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