Ruth Zylberman
Rencontre enregistrée en sa présence, à l’occasion de la publication de son roman La direction de l’absent (Bourgois, 2015)
La narratrice est née près de trente ans après la Deuxième Guerre mondiale, trente ans après la déportation de sa mère. Elle apprend à lire l’histoire, la zone grise dont elle est issue, sur les visages familiers du cercle familial mais aussi sur les façades des immeubles parisiens, guidée par des sentinelles du temps perdu rencontrées au gré de ses déambulations frénétiques.
Née en 1971 à Paris, Ruth Zylberman est réalisatrice. La direction de l’absent est son premier roman.
« Ruth Zylberman échafaude un beau roman familial, entre dérive cartographique et souvenirs crève-cœur de déportés. »
Les Inrockuptibles
« […] Ruth Zylberman, réalisatrice, livre ici son premier roman. Sous la forme d'une plainte abyssale, ténue et hurlante à la fois, son texte sonde l'horreur du passé, les faits, le désir d'abandon, la profondeur glaçante. Photographie terrifiante donnée à voir et à revoir, pour comprendre, inlassablement, La Direction de l'absent est aussi l'enquête, la poursuite, le questionnement. Ruth Zylberman emploie la langue. Sombre et superbe poésie. À la fois maîtrisée, ivre et mesurée, sa voix rend comme un hommage à tous les déportés. Elle est comme une parole soudainement déliée, consciente, déployée. Le poids d'un passé sombre, englouti et sans cesse resurgi. La vie derrière l'horreur, et son aspiration, d'une éclatante, irrésistible beauté. »
Page des librairies, Caroline Clément, Librairie Coiffard (Nantes)
« Le roman de la documentariste Ruth Zylberman est une plongée dans la mémoire et sa transmission par les corps et l'inconscient. »
Libération
« Un récit singulier, poétique, onirique, sombre et lumineux. »
Actualités juives
« L'exhumation sensible et urgente d'une mémoire. »
Grazia