Georges Perec
Rencontre enregistrée à l’occasion de la publication de son roman posthume Le Condottière (Seuil, «La Librairie du XXIe siècle », 2012)
Avec la participation de Claude Burgelin, professeur émérite de littérature française (université Lyon 2), préfacier du Condottière, Maryline Heck, maître de conférences à l’université de Tours, auteur de Georges Perec, Le corps à la Lettre (José Corti, 2012), coordinatrice du numéro des Cahiers de l’Herne Patrick Modiano (2012), Maxime Decout, professeur de littérature en Lettres supérieures, coordinateur de la revue Europe consacrée à Georges Perec (2012).
Rencontre coordonnée et animée par Jean-Pierre Salgas, critique, professeur à l’École d’Architecture, de la Ville et des Territoires de Marne-la-Vallée
C’est à la réalisation d’un faux Condottière, le célèbre tableau du Louvre, peint par Antonello da Messina en 1475, que s’est voué depuis des mois Gaspard Winckler, le héros du Condottière. Winckler est un peintre faussaire. À la première page du livre, il assassine Madera, son commanditaire... Trente ans après la mort de Georges Pere (1936-1982), ce roman de jeunesse inédit (1960) que Perec croyait perdu, permet d’aborder un certain nombre de problématiques récurrentes dans ses textes : la question du faux en peinture qui parcourt toute son oeuvre jusqu’au Cabinet d’amateur (1979), le personnage de Gaspard Winckler, qui apparaît dans W ou le souvenir d’enfance (1975) puis dans La vie mode d'emploi (1978), et la question du lien entre autobiographie et fiction...