Elie Barnavi
Élie Barnavi, en conversation avec Antoine Mercier
En écho à la publication de Confessions d’un bon à rien (Grasset, 2022)
Ambassadeur d’Israël en France de 2000 à 2002, défenseur obstiné de l’idée européenne, Élie Barnavi est né en 1946, à Bucarest, d’une mère rescapée de la Shoah et d’un père ayant combattu dans l’Armée rouge.
Fuyant la Roumanie de Ceaușescu, la famille gagne Israël en 1961, où le jeune homme connaît une intégration fulgurante. Après un an au kibboutz, il étudie au collège français Saint-Joseph de Jaffa, s’engage comme parachutiste, participe comme officier à la guerre des Six Jours puis comme réserviste à la première guerre du Liban, sans cesser de militer en faveur de la paix.
Amoureux de Paris, où il a étudié à la Sorbonne et noué de nombreuses amitiés intellectuelles, historien de la France du XVIe siècle et spécialiste de la Ligue catholique, Barnavi considère la France comme sa « seconde patrie intellectuelle et affective » et lui a offert la primeur de ses mémoires.