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Vladimir Jankélévitch L’imprescriptible, cinquante ans après

Rencontre enregistrée avec la participation des philosophes François Azouvi, Catherine Chalier et Élisabeth de Fontenay Rencontre organisée et présentée par Bruno Huisman, professeur de philosophie

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Lectures par François Marthouret

Vingt ans après la libération des camps, la volonté que les criminels ne puissent pas bénéficier de la prescription aboutit à la promulgation de la loi du 26 décembre 1964. Les crimes contre l’humanité sont imprescriptibles par nature. Cette loi ne fut pas sans susciter de débats. Dans une lettre qu’il envoie au journal Le Monde, publiée le 3 janvier 1965, le philosophe Vladimir Jankélévitch, dénonce sans appel la tentation du pardon et de la prescription.

Cette intervention du philosophe, pour qui « le pardon est mort dans les camps de la mort », contribua à poser la question de la rupture de civilisation qu’est le crime contre l’humanité. Ce sujet, où s’imbriquent la morale et le droit, invite autour de Jankélévitch, mort en 1985, à penser le pardon et l’imprescriptible.

À signaler : parution en octobre 2015 de l’ouvrage, Vladimir Jankélevitch, L'esprit de résistance, Textes inédits, 1943-1983 ( Albin Michel, 2015)