Hommage à Aharon Appelfeld
Rencontre enregistrée avec la participation de Valérie Zenatti, sa traductrice, Michèle Tauber, maître de conférence en littérature et en langue hébraïque à Paris 3 – Sorbonne Nouvelle et Olivier Cohen, son éditeur.
Rencontre modérée par Nicolas Weill, journaliste au « Monde des livres »
Lectures par Eric Génovèse, de la Comédie française
Avec Sonia Wieder-Atherton au violoncelle.
Les éditions de l’Olivier et le musée d’art et d’histoire du Judaïsme rendent hommage à Aharon Appelfeld, décédé le 4 janvier 2018.
« Je m’appelle Aharon Appelfeld, je suis né en 1932 à Czernowitz ( Bucovine). Aujourd’hui, je vis à Menasseret Zion, à côté de Jérusalem. Je n’écris pas un livre. J’écris une saga du peuple juif. J’écris sur cent ans de solitude juive. »
Quand la guerre éclate, sa famille est envoyée dans un ghetto. En 1940, sa mère est tuée, son père et lui sont déportés et séparés. À l'automne 1942, Aharon Appelfeld s'évade du camp. Il a dix ans. Il erre dans la forêt ukrainienne pendant trois ans, « seul, recueilli par les marginaux, les voleurs et les prostituées », se faisant passer pour un enfant Ukrainien et se taisant pour ne pas se trahir. « Je n'avais plus de langue » dira-t-il. À la fin de la guerre, il émigre en Palestine.
Auteur de plus d’une quarantaine de romans et nouvelles, Aharon Appelfeld est aujourd’hui traduit dans le monde entier. Depuis la publication de Histoire d’une vie (prix Medicis étranger, 2004) jusqu’à sa mort, en janvier 2018, sa renommée en France n’a cessé de croître.
Des jours d’une stupéfiante clarté
d'Aharon Appelfeld
Des jours d’une stupéfiante clarté (éditions de l’Olivier, janvier 2018), est le dernier roman d'Aharon Appelfeld, traduit en français par Valérie Zenatti.