Mon cher Monsieur Rhôné

Feuillet in-8° plié en deux et couvert d'une écriture manuscrite sur trois pages.
"Mon cher Monsieur Rhôné,/ J'ai été vous chercher, hier, jusque dans la rue d'Amsterdam et ne vous ai pas plus rencontré que M[ada]me [Pereire/Peyreire ?] auprès de qui j'avais besoin de votre protection. à la place Vendôme, je n'ai pas été plus heureux auprès de M. Isaac.
C'est de lui surtout que j'aurai besoin d'obtenir le plutôt possible [raturé: d'obtenir] un quart d'heure d'entretien. Vous seriez bien bon, si vous pouviez m'obtenir une entrée auprès de M. votre oncle, à qui j'ai à parler d'une affaire où se trouve embarqué quelqu'un à qui je porte un très vif intérêt.
Si vous pouviez me faire indiquer jour et heure pour un moment d'entretien, un mot jetté à la porte me rendrait un grand service.
J'ai osé compter sur votre obligeance, et je vous fais mes excuses de la liberté que je prends de vous importuner.
Vous me pardonnez, je l'espère et agréez mes salutations bien sincères.
Rappelez moi, je vous prie, au souvenir de M[ada]me Rhôné.
Croyez-moi, Cher Monsieur,/ votre dévoué serviteur/ Béranger/15 oct[o]bre/ [mot raturé] 5, rue Chateaubriand à Beaujon.
Une enveloppe rectangulaire accompagne la lettre (la lettre porte des traces de pliure identiques aux dimensions de l'enveloppe). Sur l'enveloppe, les mots manuscrits "Madame Charles Rhoné"/ dans le coin inférieur droit "Perier/Fevrier [?]"