Les mal nommés. Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres
de Claude Burgelin
Seuil, Librairie du XXIe siècle, 2012
Claude Burgelin
photo ©E. Marchadour
À l’occasion de la parution de l’ouvrage Les mal nommés. Duras, Leiris, Calet, Bove, Perec, Gary et quelques autres (Seuil, Librairie du XXIe siècle, 2012)
Avec la participation de Claude Burgelin, professeur émérite de littérature française (Université Lyon 2), Nicole Lapierre, sociologue et anthropologue, directrice de recherche au CNRS, auteur notamment de Changer de nom (Stock, 1995 édition revue et augmentée chez Gallimard/Folio en 2006) et Jean-Pierre Salgas, critique, professeur à l’École d’Architecture de la ville et des territoires de Marne la Vallée
Qui se cache sous les noms de Kostrowitsky, Grindel, Donnadieu, Kacew ? On reconnait plus aisément Apollinaire, Eluard, Duras ou Gary. Invention d’un pseudonyme, acte de création de soi comme auteur ? Ou conduite plus ou moins parricide ? Que verrouille ou quelles plaies ouvre un patronyme ?
Analysant la relation entre le nom propre de l’écrivain et ses écrits, Claude Burgelin formule une hypothèse rarement explorée : la relation complexe au père, aux aïeux, aux « siens », l’angoisse qui peut en résulter, ont été pour certains auteurs un des ressorts secrets de leur œuvre.