De Mendelssohn à Bernstein

Alto et clarinette, deux voix graves et tendres, entourent le piano. Instruments si différents, aux tessitures parfois si proches, ils ont souvent été l’écho de la nostalgie, voire de la douleur, chez les compositeurs romantiques. Partant d’une rare Romance sans paroles de Mendelssohn, les musiciens nous mènent vers Bernstein, avec sa première œuvre, une sonate pour clarinette et piano composée en 1941 – 1942.
Le trio rendra hommage à Leo Smit, né en 1900 à Amsterdam, mort à Sobibor en 1943, et à Alexander Weprik, né en 1899 en Ukraine et mort en 1958 à Moscou.
Enfin, il était impossible de passer à côté des chefs d’œuvre de Schumann et de Bruch composés pour cette formation inédite.

Programme du concert

Robert Schumann

Contes de fée (märchenerzählungen) opus 132 pour clarinette, alto et piano (1853)

• Lebhaft, nicht zu schnell
• Lebhaft und sehr markirt
• Ruhiges Tempo, mit zartem Ausdruck
• Lebhaft, sehr markirt

Felix Mendelssohn

Deux romances sans parole, opus 19 numéro 1 et opus 38 numéro pour alto et clarinette.

Alexander Weprik

Rhapsodie opus 11 pour alto et piano (1926)

• Allegro
• Lente recitando
• Non troppo vivace

Leonard Bernstein

Sonate pour clarinette et piano (1941-1942)
Clarinette pour clarinette et piano

• Grazioso
• Andantino, vivace a leggerio

Entracte

(10min)

Leo Smit

Trio pour clarinette , alto et piano 

• Allegretto
• Lento
• Allegro vivace

Max Bruch

Cinq pièces extraites des  huit pièces pour clarinette, alto et piano (1910)

• 2 allegro con moto en si mineur
• 3 andante con moto eb do mineur
• 5 andante en fa mineur
• 6 andante con moto en sol mineur
• 7 allegro vivace ma non troppo en si majeur