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Légende

Sara Iris Schiller
Image d'une des vidéos de l'installation, 2008

Iris Sara Schiller Eaux d'en haut, eaux d'en bas

Du 2 décembre 2008 au 11 janvier 2009

"Eaux d’en haut, eaux d’en bas" est une installation, une sorte de polyptyque qui permet d’associer plusieurs temps-mémoire.
Je l’imagine comme un trajet. Le spectateur est à la rencontre de différentes catégories d'images-mémoire. Son regard se met à osciller et l’amène ainsi à concevoir un récit non linéaire.

Prix Maratier 2007

Une mémoire d’enfance.J’interprète ici des scènes d’intérieur, des moments saisis venant du temps de l’enfance. Des corps se mettent en place dans une chorégraphie figée. Mon image-mémoire prend possession de ces corps, leur impose des gestes, les mutile et les altère, pour me les rendre signifiants.
Ces sont des figurants muets. C’est une mise en scène, faite de meubles d’apparence usuelle, de figures en plâtre, d’objets trouvés et de lumière.

Une mémoire ancestrale. Des projections vidéo entrent en résonance avec le dispositif environnant. Ce sont des images-mémoire appartenant au temps archétypal.

Mémoire du corps. Sur des petits écrans vidéo, des images montrent des femmes.
Chacune d’entre elles exécute inlassablement différentes opérations répétitives. Leurs mouvements soulignent des gestes inspirés du quotidien qui rendent palpable l’emprise de la mémoire sur un corps réel.

Les trois temps s’entremêlent. Certains éléments aperçus dans les images des grands écrans se retrouvent dans l’installation de la mise en scène figée, s’associent, et renvoient aux gestuelles de vidéos du temps présent.
L’entrecroisement de signes semble contribuer à déchiffrer un rébus." I.S.

Iris Sara Schiller a reçu le prix Maratier 2007. Née à Haifa en 1955, elle a étudié à l’École des beaux-arts Bezalel, à Jérusalem. Elle vit à Paris depuis plus de vingt ans. Son œuvre conjugue et associe sculpture, photographie, vidéo, dessins et textes.
Le prix Maratier, depuis sa création, a été attribué à des peintres ou à des dessinateurs. C’est la première fois qu’il contribue à la réalisation d’une installation spécifique. Il permet à Iris Sara Schiller de continuer une recherche entamée depuis quelques années.

Un catalogue de textes et de dessins de l’artiste accompagne l’installation.

La Fondation Pro-MAHJ – héritière de la Fondation Kikoïne et créée à l’instigation de Claire Maratier, fille de l’artiste, sous l’égide de la Fondation du Judaïsme français – a pour vocation de soutenir l’action et les activités du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme. Désireuse de rappeler l’intérêt pour les peintres de son temps qu’Amédé Maratier partageait avec son épouse Claire, la Fondation décerne tous les deux ans le prix Maratier et organise une exposition de l’artiste primé dans la salle Kikoïne du Musée d’art et d’histoire du Judaïsme.

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