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Oser Warszawski © Lydie Lachenal
Léon Weissberg © MAHJ
Hersch Fenster © DR

Oser Warszawski, Léon Weissberg, Hersch Fenster. Œuvres de 1942

Du 14 novembre 2000 au 5 mars 2001

Oser Warszawski, Léon Weissberg, Hersch Fenster

Oser Warszawski est né en 1898 à Sochaczew dans la région de Varsovie.

S'il est avant tout romancier et parmi les plus novateurs de sa génération - son premier roman, Shmugler (Les Contrebandiers), paru en 1920, lui valut une immédiate notoriété -, il joua également un rôle de passeur entre le mouvement littéraire d'avant-garde et les arts plastiques, avec notamment la publication, en 1922, avec Peretz Markish, Israël Joshua Singer et Marc Chagall, de la revue Khaliastra (La Bande) ; dont le deuxième numéro paraît, en 1924 à Paris.

L'accrochage, qui propose des oeuvres réalisées en 1942 à Gordes (où Marc Chagall lui avait confié sa maison), permet de découvrir un talent singulier de peintre. Oser Warszawski a été assassiné à Auschwitz en 1944.

Léon Weissberg est né en 1893 ou 1894 à Przeworsk, en Galicie. Dès 1910, il suit, à Vienne, les cours d'Oskar Kokoschka à l'École des arts graphiques, puis est admis à l'École des beaux-arts. En 1919, il entre à l'Académie des beaux-arts de Munich. Après un séjour à Berlin, et en Italie, il est à Paris en 1923. Il y fait la connaissance de Menkès, de Weingart et d'Aberdam, avec lesquels il fonde le Groupe des quatre, qui explorera les voies de l'expressionnisme.

Pris dans la grande rafle de la zone sud en 1943, il est interné au camp de Gurs, transféré à Drancy, puis déporté au camp de Lublin-Maïdanek, où il est assassiné le jour de son arrivée, le 11 mars.

L'accrochage est centré sur des oeuvres de petit format, réalisées en 1942 à Entraygues-sur-Truyère. Les oeuvres présentées appartiennent à la collection de Mme Lydie Lachenal.

Hersch Fenster est né en 1892 à Baranow, en Galicie. Formé à Vienne, il est dans un premier temps journaliste. Il s'installe à Paris en 1922. Secrétaire de Shalom Ash et professeur de yiddish, il fait la connaissance des artistes émigrés à Paris.

Il arrive à échapper, avec sa famille, à la déportation et se réfugie en Suisse. Dès ce moment, il conçoit le projet d'honorer la mémoire des artistes morts en déportation. Au terme d'enquêtes très poussées, d'un travail inlassable, il parvient à reconstituer leurs itinéraires et publie en 1951, à compte d'auteur, Undzere Farpainikte Kinstler (Nos artistes martyrs), avec, en préface, un poème de Marc Chagall. Il meurt en 1964.

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