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Zeruya Shalev
Photo Catherine Hélie © Gallimard

Zeruya Shalev

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À l’occasion de la parution de son roman Ce qui reste de nos vies [Shéérit Ha-khayim], traduction Laurence Sendrowicz, (Gallimard, collection « Du Monde entier »)

En conversation avec Josyane Savigneau, journaliste et membre du jury du Prix Femina

Hemda Horovitz vit sans doute ses derniers jours, mais l’image de ce lac, près du kibboutz où elle est née, s’impose encore avec force à sa conscience. Les souvenirs plus douloureux de sa longue vie se glissent eux aussi dans sa mémoire, sans qu’elle puisse s’en libérer : son père trop exigeant, un mariage sans amour, puis cette difficulté à aimer équitablement ses deux enfants, Avner et Dina.

Ces deux derniers lui rendent visite à l’hôpital de Jérusalem. Avner, le fils adoré, y rencontre une femme venue dire au revoir à son mari mourant et entame une étrange relation avec elle. Quant à Dina, la fille mal aimée, elle ne sait comment gérer l’éloignement de sa propre fille pour qui elle a sacrifié sa carrière. Débordée par le besoin de donner cet amour à quelqu’un, elle se met en tête d’adopter, envers et contre tous. Son désir de renforcer son foyer pour y accueillir un autre enfant risque bien de faire éclater sa famille...

Zeruya Shalev sait parler comme personne des relations mystérieuses qui se tissent entre parents et enfants. Dans une langue puissante, elle évoque la colère, le ressentiment, la frustration et la peur qui construisent les familles autant que l’amour et le bonheur d’être ensemble. Ce qui reste de nos vies est certainement son roman le plus envoûtant.

Zeruya Shalev, née en 1959 dans un kibboutz en Galilée, a fait des études bibliques.
Ses livres, dont Vie amoureuse, Mari et femme et Thèra (Gallimard, 2000, 2002 et 2007) sont des best-sellers en Israël et dans de nombreux pays européens. Mariée, mère de trois enfants, elle vit et travaille à Jérusalem.

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