Coiffe traditionnelle de femme juive algérienne (sarmah), XIXe siècle,
Fils d’argent, 20 × 83,5 × 17 cm. Don des familles Oualid et Scali
Alger, XIXe siècle
Fils d’argent, 20 × 83,5 × 17 cm
Don des familles Oualid et Scali
Coiffe traditionnelle de femme juive algérienne (sarmah), XIXe siècle,
Fils d’argent, 20 × 83,5 × 17 cm. Don des familles Oualid et Scali
La coiffe était un élément important du costume traditionnel algérien. Il en existait de plusieurs types, la plus courante étant de forme conique (chechiyah). Réalisée avec du velours rouge ou violet, et entièrement couverte de broderies au fil d’or sur carton et de paillettes, elle s’attachait sous le menton au moyen d’une bride. Un foulard en soie était noué à sa base. Pour certaines occasions, elle était agrémentée de bijoux de tête. Deux autres types de coiffes étaient aussi en usage : la beniqa et la sarmah.
Fabriquée à partir d’un long rectangle de tissu absorbant – du coton ou du lin –, la beniqa formait une sorte de capuche à deux pans permettant d’envelopper et d’essorer la chevelure au sortir du bain. Les pièces d’apparat, en voile de lin brodé de fils de soie et en satin de soie brodé de fils d’or et de paillettes, étaient utilisées essentiellement à l’occasion des cérémonies de bain rituel précédant le mariage.
La sarmah était une coiffe exceptionnelle, peu confortable, dont le port fut très tôt abandonné. Elle était constituée de deux pièces en fils métalliques : la première, en forme de cône creux, enserrait le front, tandis que la seconde maintenait les cheveux. L’ensemble était attaché à l’aide d’un foulard noué autour de la tête.
Constantine, fin du XIXe siècle – début du XXe siècle