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Bruno Schulz (1892-1942) Autoportrait

Bruno Schulz La République des rêves

Du 13 octobre 2004 au 23 janvier 2005

Bruno Schulz est né en 1892 à Drohobycz, en Galicie orientale. Cette ville de province, « étrange, perdue, essayant d’être à elle seule un monde », écartelée au gré de l’histoire entre Empire austro-hongrois, Pologne, Allemagne, Union soviétique.

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affiche de l'exposition Bruno Schulz, mahJ. Conception Doc Levin

Drohobycz est au cœur d’une œuvre singulière, inimitable, où la littérature et l’art forment un tout indissociable, et à laquelle une balle tirée par un nazi, dans une ruelle du ghetto de Drohobycz en 1942, met un terme tragique.

L’univers de Schulz se dévoile dans un premier album de gravures, Le Livre idolâtre (1920-1921), exécuté suivant la technique du cliché-verre, et se décline dans une série de dessins où reviennent, comme dans ses livres, de façon obsessionnelle, la ville aux ruelles obscures, dominée par l’église, la synagogue ou le siège de l’autorité administrative, les drames tragi-comiques et érotiques qui se déroulent dans les maisons, confrontant un enfant ou son père à la féminité toute-puissante de parentes, de servantes, de passantes ou de collégiennes, sous les auspices d’un Livre omniprésent et indéchiffrable.

Dès la fin des années vingt, la littérature prend le pas sur le dessin. Ses deux recueils de récits, Les Boutiques de cannelle (1934) et Le Sanatorium au croque-mort (1937), lui valent en 1938 le Laurier d’or de l’Académie polonaise de littérature. Cette exposition est la première rétrospective parisienne de l’œuvre de Bruno Schulz. On y verra notamment l’intégralité des gravures du Livre idolâtre, ainsi que deux œuvres du musée de Lviv (Ukraine) et l’unique peinture ait été retrouvée : La rencontre.

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