Revenir en haut de la page

Qu'est-ce que le mahJ ?

Organisé en association loi de 1901, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme a ouvert en 1998, grâce à la volonté commune de la Ville de Paris et de l’État.

Image
escalier d'honneur du mahJ

Escalier d'honneur du mahJ

Héritier des collections du musée d’Art juif de la rue des Saules, créé en 1948 par des survivants de la Shoah, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme (mahJ) est installé depuis son ouverture en 1998 dans l’hôtel de Saint-Aignan (1644-1650), l’un des plus beaux hôtels particuliers du Marais, mis à disposition par la Ville de Paris. Il a bénéficié des dépôts par l’État des collections juives du musée national du Moyen Âge : la collection d’Isaac Strauss (1806-1888), offerte en 1890 par la baronne Nathaniel de Rothschild et 70 rares stèles funéraires, provenant d’un cimetière médiéval mis au jour en 1849 rue Pierre-Sarrazin, données par l’éditeur Hachette. La collection du mahJ compte aujourd’hui plus de 12 000 œuvres, et de très nombreux fonds d’archives.

Le mahJ est une association loi de 1901 ; son conseil d’administration est constitué de cinq représentants du ministère de la Culture, cinq représentants de la Ville de Paris, de six représentants des institutions juives (Conseil représentatif des institutions juives de France, Alliance israélite universelle, Consistoire central, Consistoire de Paris, Fondation du judaïsme français, Fonds social juif unifié) et de quatre personnalités désignées par la fondation Pro mahJ. Le conseil d’administration est présidé par Dominique Schnapper, sociologue, directrice d’études à l’École des hautes études en sciences sociales, et membre honoraire du Conseil constitutionnel.

Depuis sa création, le mahJ est financé à parité par le ministère de la Culture et par la Ville de Paris.

Le mahJ a pour objet :

  • de présenter les deux mille ans de vie des communautés juives de France et de les situer dans l’histoire générale du judaïsme ;
  • de conserver, étudier, diffuser et mettre en valeur des collections muséographiques publiques ou privées, des fonds d’archives et de documentation se rapportant à l’art et à l’histoire des juifs ;
  • d’organiser la diffusion et la rencontre de toutes formes d’expressions artistiques se rapportant à la culture juive dans sa diversité ;
  • de concevoir et mettre en œuvre des actions d’éducation propres à faire connaitre les cultures juives. 

Musée public laïc, le musée d’art et d’histoire du Judaïsme bénéficie de l’appellation « Musée de France ».

Partager