Hommage à Albert Memmi
Avec la participation de Mourad Esselmi, association Carthago Nostrum ; Margaux Fitoussi, Columbia University, New York ; Joseph Hirsch, mahJ ; Alexandre Journo, Paris ; Mhamed Sayadi, université de La Manouba, Tunis ; Moché Uzan, Tunis.
Rencontre coordonnée et animée par Sonia Fellous, CNRS-IRHT.
Introduction par Joseph Hirsch, mahJ, et Sonia Fellous, CNRS-IRHT.
« Hommage contrarié à Albert Memmi », par Alexandre Journo.
Table ronde avec Mourad Esselmi, association Carthago Nostrum ; Margaux Fitoussi, Columbia University, New York ; Alexandre Journo, Paris ; Mhamed Sayadi, université de La Manouba, Tunis ; Moché Uzan, Tunis ; animée par Sonia Fellous, CNRS-IRHT.
Né en 1920 à Tunis au sein d’une famille pauvre et arabophone, Albert Memmi découvre la culture française sur les bancs de l’école de l’Alliance israélite universelle. Interné dans un camp de travail pendant l’Occupation, il s’engage après-guerre dans la lutte pour l’indépendance de la Tunisie, mais comprend très tôt que les juifs, marginalisés par la Constitution, n’y auront plus leur place. En 1953, il publie La Statue de sel, roman autobiographique décrivant l’exil intérieur vécu lorsque son acquisition de la culture française l’arracha à son milieu d’origine. Ce questionnement sur son identité et la condition d’opprimé traverse ses travaux d’essayiste et de penseur de la judéité. Cinq jeunes gens, tunisiens ou originaires de Tunisie, interrogent l’héritage de Memmi et témoignent de l’actualité de sa pensée.
Voir aussi : « Pourquoi nous sommes partis. » Albert Memmi, du roman singulier au récit collectif
Photographie : Albert Memmi en 1982 © Claude Truong-Ngoc