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20 ans !
Hommage aux donateurs
du 7 mars 2018 au 13 janvier 2019
À l’occasion de son vingtième anniversaire, le mahJ met à l’honneur une centaine de donateurs dans le parcours permanent et le foyer de l’auditorium, auprès des œuvres qu’ils ont données.
Des centaines de photographies anciennes et contemporaines, des objets rares du judaïsme comtadin et de nombreux témoignages sur les mondes juifs maghrébins, des archives familiales restituant l’histoire des juifs de France, des portraits illustrant un genre qui ne pénètre les mondes juifs qu’au début du XIXe siècle, des autoportraits d’artistes de l’École de Paris, de nombreux judaica, des textiles, des dessins, des gravures, des objets évoquant la vie quotidienne des communautés, des vestiges archéologiques, des ouvrages imprimés attestant de l’importance du livre dans le judaïsme, des manuscrits médiévaux insignes, des milliers de documents de l’affaire Dreyfus, des croquis arrachés à l’enfer des camps et des tableaux en appliqué pour dire le bonheur du shabbat…, l’inventaire des dons reçus par le mahJ depuis 1998 est à la mesure du champ immense que recouvrent ses missions. Il est aussi le reflet de la générosité de près de six cents donateurs.
En effet, lors de son inauguration en 1998, le mahJ présentait deux fonds majeurs déposés par le musée de Cluny : un ensemble de stèles funéraires données par Louis Hachette en 1849 et la collection constituée au xixe siècle par Isaac Strauss, puis acquise en 1890 par Charlotte de Rothschild pour Le musée de Cluny.
Il réunissait également le fonds du musée d’Art juif de Paris, ouvert en 1948, rue des Saules, par des survivants de la Shoah, ainsi qu’une série d’acquisitions effectuées depuis 1988. Au fil des années, les collections se sont enrichies grâce à des achats importants, mais elles seraient restées lacunaires sans les innombrables dons reçus de personnes privées.
À l’occasion de son vingtième anniversaire, le mahJ met à l’honneur une centaine de donateurs dans le parcours permanent et le foyer de l’auditorium, auprès des œuvres qu’ils ont données. Une occasion de revoir les collections, de redécouvrir leur richesse et de célébrer la générosité de ces personnalités qui ont, toutes, fait le choix de transformer en un bien public inaliénable une partie de leur patrimoine.
Sam Ringer par Catherine Ringer
Devant la caméra d’Isabelle Filleul de Brohy, Catherine Ringer évoque le peintre Sam Ringer, son père, né en Pologne en 1918.
Après la guerre, il réalisa le Théâtre de Kasrilevké, tiré d'un récit de Cholem Aleikhem. Sur ce long ruban de lanterne magique, on découvre avec ravissement un shtetl en folie, des images cocasses, tendres et virtuoses.
Catherine Ringer fit don de cette œuvre au mahJ en 1999.
Vous pouvez l’admirer dans l’exposition.
Commissariat
Commissariat général : Paul Salmona, mahJ
Commissariat : Dorota Sniezek, mahJ, avec la collaboration de Nicolas Feuillie, mahJ et de Fanny Schulmann, mahJ
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