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Médaille dite de Fourvières

Italie,
1503
Inv.
D.96.04.005.MHL
ancien inv.
W 1042
Numismatique
Médaille
Dimensions :
D. 17 (plus attache de 2)
Bronze repoussé
Dépôt du Musée historique lorrain, Nancy

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Justification de la date
Date inscrite, celle de l'originale
Historique
avers : Surmoulage, l'original se trouve au cabinet des médailles de la Bibliothèque Nationale.
La médaille fut frappée en l'honneur de Benjamin fils de Eliahu Beër Harofé, et non pas sur son ordre.
Benjamin, notable de la communauté, a du calmer ses coreligionnaires pendant cette période agitée (inquisition)
La première phrase (du champs traduc.) p-ê interprétée ainsi : "Nous obtiendrons donc la justice par l'application de la loi et non plus par la cupidité d'Alexandre."
Jeu de mot pour la date en chiffre romain qui fait référence à une période 1497-1503.
"Umilitas"ou "satilimu"(à l'envers) aurait la valeur numérique de 1497 ou de 1503 selon addition ou soustraction.
La valeur des lettres grecques est 1496, mais n'indique pas une date précise, n'ayant pas la ponctuation de "umilitas", doit être considérée que comme un appoint. Le mot grec est mal écrit.
revers : texte latin en parfaite harmonie avec le texte hébreu.
Provenance
Collection Wiener
Description
avers : Grande médaille avec tête de profil à gauche, couronne de lauriers nouée sur chevelure mi - longue. Des inscriptions tout autour.
revers : inscriptions sur le tour de la médaille, et creux du motif de l'avers.
Langue
hébreu/ latin/ grec
Inscriptions
avers : AUGUSTE (si l'on considère une traduction libre du texte : "La figure du pape est absente mais l'esprit d'Auguste règne à nouveau par l'avènement de Jules II."
Traduction
avers : "Par la décision de Celui, qu' Il soit loué, qui dirige tout par sa volonté éternelle, toute justice est [obtenue] par la loi [grâce à celui] dont la figure est absente.
J'ai vu ta lumière, au moment où la fin l'a atteint, et j'ai réfléchi.
Par la prévoyance d'Eli Romi il reste des traces que je me suis réjoui de ta délivrance, et que j'ai eu confiance en Toi l'Eternel, mon Dieu tout puissant et miséricordieux. "
Les acrostiches des versets de Job (voir source littéraire).
"Binyamin ben k'd'sh' " : Répétition du nom du titulaire, en rajoutant nom du grand-père (Shabbataï) et de l'arrière grand-père (probablement Daniel), habitude italienne de citer les noms de plusieurs ascendants.
"Par la prévoyance d'Eli Romi". Eli Romi était sans doute l'auteur de l'inscription ou l'artiste qui a fait la médaille."
revers : "La lumière s'approche à travers les ténèbres."
"Le dernier jour est juge du bonheur" c-à-d sans doute : [Le dernier jour (d'Alexandre) est juge du bonheur (des Romains et des Juifs)], car elle s'accorde parfaitement avec le texte hébraïque "au moment ou la fin l'a atteint" (moment de la mort d'Alexandre).
Bibliographie
S. FERARES, " la médaille dite de Fourvières et sa légende hébraïque", extrait de la Revue numismatique, 1910, p.196.
Père C.F. MENESTRIER, "Histoire civile ou consulaire de la ville de Lyon."1696
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Le Dr LOEUWISOHN et CARMOLY (c. r. du travail de ce dernier dans Rev. num., 1836, p.446.
Gerson LEVI, "Mémoire de l'Académie de Metz", 28 août 1836.
Dr ZUNZ, Gesammelte Schriften, vol.III, P. 85, 1840.
Dr LOEWE, Numismatic Chronicle, vol. XIX, 1856.
Dr GEIGER, Zeitschr. der deutschen morgenl. Gesellsch., T. XII, 17 juin 1858.
M. le Grand rabbin D. CAHEN de Marseille, Nouvelle explication d'une médaille antique, Metz, 1858.
Dr J.M. JOST Zeitschr. der deutschen morgenl. Gesellsch., T. XIII, p. 272.
Dr GEIGER, Judische Zeitschr., 1866, p. 174.
Joseph DERENBOURG, Revue Israélite, 1870, n° 1.
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Jewish Encyclopedia, vol. II P. 631.
E.L.G. Charvet, Gazette numismatique, 1907, p. 311
E. PARISET, Mémoire de l'Acad. des Sc., Belles Lettres et Arts à Lyon, t.IX, 1907, p. 87