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Livre de comptes de Stavisky

SENNEP, Jean ( Paris, 1894 - Saint-Germain-en-Laye, 1982 )
Éditeur :
Le Rire
Paris, France,
1934
Inv.
IM/0636
Imprimé
Journal illustré
Impression couleur sur papier
mahJ

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Historique
Wikipedia:
L'Affaire Stavisky est une crise politique française survenue en janvier 1934, succédant au décès dans des circonstances mystérieuses d'Alexandre Stavisky, dit « le beau Sacha ». Ce scandale symbolisa la crise d'un régime instable soupçonné de corruption et contribua à la chute du gouvernement Camille Chautemps et au déclenchement des émeutes antiparlementaires du 6 février 1934.
L'affaire fit éclater un scandale politique puisqu'il se révéla que Stavisky était déjà poursuivi par la justice, poursuites étouffées sur intervention de ministres ou de parlementaires corrompus (chute du gouvernement de Camille Chautemps). Les adversaires du gouvernement affirmèrent que cette mort profitait le plus à la gauche, aux radicaux dont Chautemps. André Tardieu publia une liste fantaisiste de parlementaires ayant « touché », qui rappelait les « chéquards » de l'affaire de Panama. Léon Daudet dénonça en Chautemps le chef d'une bande de voleurs et d'assassins. Les adversaires du régime voyaient dans cette affaire une nouvelle preuve de son abaissement. Un accès d'antiparlementarisme saisit le pays, encore plus violent que celui occasionné par l'affaire Hanau, ou encore l'affaire Oustric. Il aboutit à l'émeute du 6 février 1934. Léon Daudet inventa à l'occasion de cette affaire le néologisme de « stavisqueux » pour désigner les complices, ou prétendus complices, de Stavisky[1]. A l'antiparlementarisme il faut ajouter un regain de la propagande antisémite due au fait que Stavisky était juif.
Description
Album broché de 24 pages, illustré en noir et couleur.