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Lettre de Béatrice de Camondo à Georges Léon

CAMONDO, Béatrice de
France, Gironde, Pyla sur Mer,
1940.07.22
Inv.
MS/Fds Suzanne et Gilbert Dreyfus 1625.3.94
Manuscrit
Lettre manuscrite
Dimensions :
H. 22,5 - L. 17,0 cm
Manuscrit sur papier
mahJ,
don des descendants de Suzanne et Gilbert Dreyfus

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Destinataire
LÉON, Georges
Historique
Point généalogique :
Georges LEON est le cousin d'Henriette de LEON (1895-1991), par leur père et leur mère.
En effet :
- La mère de Georges est Sophie WORMS DE ROMILLY (1872-1944 (au camp de Breslau)) , épouse de Camille LEON (1860-1930).
- La mère d'Henriette est Berthe WORMS DE ROMILLY (1874-1970), épouse de David Auguste LEON (1864-1849)
- Henriette est la petite sœur de Sophie et David-Auguste est le petit frère de Camille.

Béatrice de Camondo est amie de Georges et d'Henriette, d'enfance (cf photo MAHJ 1625.3.2) ce qui explique que cette lettre puisse être retrouvée dans les archives d'Henriette, Georges la lui ayant peut-être transmise.

Est numérisé avec la lettre, le mot manuscrit de Gilbert Dreyfus qui était plié autour de la lettre lors du don et offre un témoignage complémentaire : "22 juillet 1940 - Peu après "l'armistice". Lettre de Béatrice de Camondo épouse de Léon REINACH à Georges Léon. Elle sera déportée en 1943 avec son mari, sa fille Fanny et son fils Bertrand"
Description
Lettre manuscrite à l'encre bleu, de deux feuilles blanches recto-verso.
Béatrice donne des nouvelles à son ami. Femme très active, elle ne cesse de s'occuper de réfugiés déplacés par la seconde guerre mondiale depuis le début des hostilités impliquant la France. Pays à présent occupé après l'armistice, elle souffre de "l'oisiveté forcée" et décrit ainsi la présence d'encadrement allemand :
"Il y a beaucoup de troupes, elles sont parfaitement correctes et essayent de faire régner l'ordre tel que d'obliger les habitant de ce pays à balayer leurs trottoirs et ramasser leurs détritus. Les gens ronchonnent mais nettoient ! A part cela je ne puis m'habituer à leur vue et chaque fois que je sors de mon jardin j'ai un choc."
Marques
"1940" au crayon de papier