Lettre

Il lui parle du général de Galliffet, ministre de la Guerre à l'époque du procès de Rennes, "dont le rôle néfaste apparaît par suite des lettres qu'il a publiées". Après avoir été mis en cause par Dreyfus (lettre à Ranc, Radical du 1er août), au sujet de la légende, colportée par lui, qui faisait du capitaine un espion à la solde de la Russie, Galliffet avait répondu dans le Journal des Débats du 2 août par une lettre "inepte" (Dreyfus, Carnets 1899-1907. Paris, Calmann-Lévy, 1998) dans laquelle il écrivait que signant son recours en grâce Dreyfus s'était reconnu coupable. Mis en cause, à la suite, par Louis Havet, il publiera une autre lettre du même acabit. Sur le rôle de Galliffet et ses motivations obscures qui en feront un allié des nationalistes, voir Carnets 1899-1907.