Lettre et son enveloppe
DE MUNZER
Lyon, Paris,
1898.05.25
Inv.
2004.27.034.006Document d'archives
Lettre et son enveloppe
photo © mahJ
Dimensions :
Enveloppe : H. 11,2 - L. 14,4 / Lettre : H. 19,4 - L. 12,4 cmEcriture manuscrite à l'encre sur papier quadrillé. Enveloppe : tampons humides, timbre collé.
mahJ,
don de Gilbert Schil
Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.
Appartenance à un ensemble
3e paquet de lettresDestinataire
WIMPFHEIMER, SamJustification de la date
Date inscrite sur la première page, tampons postauxDescription
Une feuille de papier beige quadrillé pliée en deux, couverte d'une écriture manuscrite sur les pages 1 à 4 (non numérotées). Texte: "Lyon, le 25 mai 1898/ Monsieur,/ Le 16 mars dernier j'écrivais d'Alger à M. M. Dreyfus il me fit répondre quelques jours après sous la signature [...?] de bien vouloir vous adresser les communications que j'aurais à vous faire./ Par suite de circonstances indépendantes de ma volonté je n'ai pu en temps vous adresser les dites communications, la personne qui devait me les fournir ayant d'abord momentanément changé d'avis, j'ai néanmoins poursuivi avec beaucoup d'energie mes recherches et suis arrivé je puis vous le certifier à un résultat [incopéré?]./ Je n'ai pu encore obtenir certains documents précieux mais ils pourront m'être communiqués, j'arriverai à décider leur détenteur à s'en dessaisir./ Je suis actuellement à Lyon pour raison de santé et de famille. J'ai pu encore d'ici travailler sérieusement auprès de la femme de la personne qui m'a mis sur la piste de [cet?] affaire et l'amener à composition./ Je ne puis dans ma lettre aussi courte vous donner tous les renseignements que je voudrais - puis il serait absolument nécessaire que vous voyez par vous-mêmes la nature et l'importance des documents qui vont complètement changer la face des choses dans la malheureuse affaire Dreyfus et amèneront forcément la révision de ce néfaste procès et l'acquittement certain de la victime des canailleries des Mercier, Gonse, Boisdeffre./ Je suis certain que vous serez heureux des preuves que je pourrais vous soumettre et que vous saurez après sérieux examen et après conclusion me récompenser de mes travaux, de mes recherches./ Je veux vous faire connaître un Esterhazy que vous ne connaissez pas sous son vrai jour./ J'ai dû quitter Alger où ma besogne était accomplie et où l'existence des braves gens est en danger continuel./ Je ne puis vous adresser par poste le volumineux dossier que j'ai établi il faudrait que je me rende moi-même à Paris pour m'entretenir sérieusement avec vous./ Je me permettais de vous demander si vous voudrez bien me faire une provision nécessaire pour mes frais de voyage, ma situation pécuniaire étant un peu précaire en ce moment./ Nous sommes 3 personnes et il est nécessaire que vous nous voyez tous trois je vous demande seulement de nécessaire pour nous rendre à Paris./ S'il vous plaisait me répondre par Courrier, je prendrais l'express d'après demain soir et serais à Paris samedi matin./ J'ose espérer que vous voudrez bien m'honorer d'une réponse et dans l'attente du plaisir de vous voir/ Agréez, monsieur, l'assurance de mon entier dévouement./ J. [ou I.?] de Munzer/ Vous voudrez bien m'adresser comme precédemment [v/?] réponse sous les initiales J. T. D. M./ Lyon-Perreaux/ et sous double enveloppe en répétant mon nom sous la 2e."
Une enveloppe de papier beige/brun, adressée au recto en écriture manuscrite à "personelle/ Monsieur Sam Wimpfheimer/ 10 Rue de Florence/ Paris".
Marques
Timbre d'affranchissement postal "Republique Française/ 15 c" et des tampons postals: "Lyon Les Terreaux/ Rhone/ 47e/ 25 mai 98" et "Paris/ Distrib.on/ 3e/ 26 mai 98"Langue
Français