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Lettre

BUNAU-VARILLA, Philippe
Paris, France,
1906.07.14
Inv.
97.17.044.019
Document d'archives
Lettre
Dimensions :
Enveloppe : H. 9,6 - L. 12 / Lettre : H. 17,9 - L. 11,3 cm
Ecriture manuscrite à l'encre sur papier à en-tête imprimé. Enveloppe : encre manuscrite, crayon bleu, tampons humides, timbres collés.
mahJ,
don des petits-enfants du capitaine Dreyfus

Pour toute demande de reproduction veuillez contacter la photothèque.

Appartenance à un ensemble
Fonds Alfred Dreyfus
Destinataire
DREYFUS, Alfred
Historique
Félicitations après sa réhabilitation. Il se rappelle de sa conviction, en 1896, d'une erreur judiciaire après avoir comparé une lettre que lui avait envoyée Dreyfus (son ancien condisciple à l'X) et le fac-similé du bordereau qui était parvenu à son frère, directeur du Matin. Il évoque l'importance de la publication de ce fac-similé par Le Matin [10 novembre 1896] sans laquelle "ta famille aurait continuer à l'ignorer, Esterhazy n'aurait pas été découvert et Picquart lié par l'honneur militaire aurait dû continuer à s'acheminer vers la tombe avec le secret de ton innocence sur le coeur !"
On se souvient, en effet, que c'est grâce à cette publication que, l'année suivante, Mathieu Dreyfus reçut la visite d'un courtier, Castro, qui lui donna le nom du véritable traître (qui était un de ses clients) dont il avait reconnu l'écriture. Mathieu put alors dénoncer Esterhazy, libérant ainsi Picquart d'un lourd secret.
Description
4 pages. Enveloppe conservée.